Nature

Zones humides

Un programme de restauration de mares est soutenu par le Syndicat Layon Aubance Louets, une mare a été choisie et a été restaurée à l’automne 2021 pour faire partie de ce programme et devenir une mare pédagogique, petits et grands pourront y découvrir la biodiversité et le rôle qu’elle joue ! Venez la découvrir dans le parc Saint-Pierre (en dessous du parking des agents de l’Hôtel de Ville).

Les milieux humides fournissent des biens précieux et rendent de nombreux services : épuration de l’eau, atténuation des crues, soutien d’étiage (étiage : niveau annuel moyen des basses eaux d’un cours d’eau)…

  • Fonctions hydrologiques : les milieux humides sont des « éponges naturelles » qui reçoivent de l’eau, la stockent et la restituent.
  • Fonctions physiques et biogéochimiques : elles sont aussi des « filtres naturels », les “reins” des bassins versants qui reçoivent des matières minérales et organiques, les emmagasinent, les transforment et/ou les retournent à l’environnement.
  • Fonctions écologiques : Les conditions hydrologiques et chimiques permettent un développement extraordinaire de la vie dans les milieux humides.

La commune va travailler de concert avec Angers Loire Métropole pour procéder à l’inventaire des zones humides du territoire.

Les zones humides côté législation

Selon le code de l’environnement, les zones humides sont des « terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire, ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année». (Art. L.211-1 du code de l’environnement).

La convention de Ramsar – traité international adopté en 1971 et entré en vigueur en 1975 – a adopté une définition plus large que la réglementation française : les zones humides sont “des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres”.

Reconnaissance des “zones humides d’importance internationale” dans le code de l’environnement (Art. L, 336-2)

Conformément à l’article 2 de la convention relative aux zones humides d’importance internationale, particulièrement comme habitat des oiseaux d’eau, signée à Ramsar le 2 février 1971, peuvent être proposés à l’inscription sur la liste des zones humides d’importance internationale les milieux humides dont la préservation présente un intérêt international au point de vue écologique, botanique, zoologique, limnologique ou hydrologique. Les sites ainsi inscrits sont gérés de façon à favoriser leur conservation et leur utilisation rationnelle.