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Flash infos
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Enquête statistique INSEE sur la santé et le recours aux soins : des érimûrois seront sollicités au cours du second semestre 2025. Ils seront informé par courrier nominatif et le nom de l'enquêteur sera stipulé sur ce dernier. Il sera muni d'une carte officielle l'accréditant lors de sa venue.
Fiche pratique
Vérifié le 22/11/2023 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)
La procédure de redressement judiciaire est une procédure collective qui permet la poursuite de l’activité d’une société qui se trouve en état de cessation des paiements. Cette procédure permet notamment de geler les dettes et d’obtenir des remises de dettes et des délais de paiement.
Le dirigeant de la société en difficulté doit demander l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire au plus tard dans les 45 jours de la cessation des paiements.
Cette procédure peut également être ouverte à la demande d’un créancier ou du ministère public.
Attention :
Les entreprises en difficulté de moins de 20 salariés ayant un passif hors capitaux propres inférieur à 3 millions d’euros peuvent bénéficier, à certaines conditions, d’un redressement judiciaire simplifié : il s’agit de la procédure de traitement de sortie de crise.
Le chef d’entreprise doit demander l’ouverture de la procédure de redressement judiciaire au plus tard dans les 45 jours qui suivent la cessation des paiements .
La procédure de redressement judiciaire ne peut pas être demandée lorsqu’une procédure de conciliation est en cours.
Le chef d’entreprise qui a tardé à demander l’ouverture d’un redressement judiciaire dans un délai de 45 jours peut être condamné par le tribunal à une peine d’interdiction de gérer, de diriger ou d’administrer une entreprise commerciale ou artisanale .
Cependant, le tribunal ne peut pas prononcer d’interdiction de gérer à l’encontre d’un entrepreneur exerçant une activité libérale réglementée. Dans ce cas, seul l’ordre professionnel (par exemple, Conseil de l’ordre des avocats, des architectes) peut prononcer une sanction disciplinaire.
La demande d’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire se fait auprès du tribunal de commerce ou du tribunal judiciaire en fonction de l’activité exercée :
Pour demander l’ouverture d’un redressement judiciaire, le dirigeant doit remplir le modèle de demande d’ouverture de procédure suivant :
Modèle de document
Modèle de demande d’ouverture de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire
Greffe du tribunal de commerce de Paris
Il doit ensuite le déposer auprès du greffe du tribunal de commerce du lieu du siège social de la société.
La demande d’ouverture de redressement judiciaire doit être accompagnée des documents suivants :
Pour demander l’ouverture d’un redressement judiciaire, le dirigeant doit remplir le modèle de demande d’ouverture de procédure suivant :
Modèle de document
Modèle de demande d’ouverture de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire
Greffe du tribunal de commerce de Paris
Il le dépose ensuite auprès du greffe du tribunal judiciaire du lieu du siège de la société d’exercice libéral.
La demande d’ouverture de redressement judiciaire doit être accompagnée des documents suivants :
Le tribunal prononce le jugement d’ouverture du redressement judiciaire lorsqu’un plan pour sortir l’entreprise de ses difficultés paraît possible.
Le greffier du tribunal informe l’entrepreneur de l’ouverture de la procédure dans les 8 jours de son prononcé.
Il procède également aux formalités de publicité suivantes :
Ce jugement d’ouverture a les effets suivants :
Le jugement d’ouverture de la procédure de redressement ouvre une période d’observation.
Cette période permet de faire un diagnostic de la situation. Elle établit un bilan de l’actif et du passif de la société pour déterminer les mesures qui permettront de poursuivre l’activité.
La période d’observation dure 6 mois au maximum. Elle peut être renouvelée une fois, pour une durée maximale de 6 mois, à la demande de l’administrateur, de l’entreprise en difficulté ou du ministère public. Le ministère public peut demander un second renouvellement. La période d’observation peut donc durer jusqu’à 18 mois.
Le tribunal désigne les différents intervenants à la procédure :
À noter
Le tribunal n’est pas obligé de désigner un administrateur judiciaire lorsque l’entreprise a moins de 20 salariés et un chiffre d’affaires hors taxes inférieur à 3 000 000 €.
Le jugement d’ouverture du redressement judiciaire ouvre une période d’observation durant laquelle le dirigeant reste à la tête de son entreprise et poursuit l’activité de l’entreprise.
À tout moment de la période d’observation, le tribunal peut ordonner la cessation partielle de l’activité à la demande du chef d’entreprise lui-même, du mandataire judiciaire, du ministère public,.
L’ouverture d’une période d’observation a des conséquences sur la situation du chef d’entreprise, des créanciers et les contrats en cours.
Situation du dirigeant
Le dirigeant reste en fonction pendant la période d’observation. Il est assisté et surveillé par l’administrateur judiciaire nommé par le tribunal. Sa rémunération est maintenue, mais l’administrateur judiciaire peut demander au juge-commissaire de la modifier.
Le dirigeant qui s’est porté caution de la socité, il peut bénéficier de l’arrêt du cours des intérêts et de tout intérêt de retard et majoration.
Il ne peut pas céder les parts sociales ou actions de la société qu’il détient. En revanche, les associés ont cette possibilité.
À savoir
En l’absence de rémunération, le dirigeant peut obtenir sur l’actif de l’entreprise des subsides (sommes d’argent versée à titre de secours) fixés par le juge-commissaire
Situation des créanciers, des cautions et autres garants
Le jugement ouvrant la procédure de redressement judiciaire entraîne l’interdiction de payer toute créance apparue avant le jugement d’ouverture. Les majorations et les intérêts sont également suspendus. Les cautions personnes physiques qui se sont portées garantes vis-à-vis de l’entreprise en difficulté peuvent bénéficier de l’arrêt du cours des intérêts et de tout intérêt de retard et majoration.
Les créanciers qui ont exigé le paiement de leurs créances avant l’ouverture du redressement judiciaire ne peuvent plus engager de poursuites en justice, ni procéder à des saisies pour faire exécuter des décisions déjà obtenues.
Les créances apparues après le jugement d’ouverture pour les besoins du déroulement de la procédure ou en contrepartie d’une prestation fournie à l’entreprise pendant cette période, sont payées à leur échéance.
Les créanciers qui consentent un nouvel apport de trésorerie à la société pendant la période d’observation bénéficient d’une priorité de paiement par rapport aux autres créanciers. En pratique, ces créances seront remboursées avant toutes les autres créances, à l’exception des créances salariales. En effet, cet apport est réalisé pour aider l’entreprise à assurer la poursuite de son activité et sa pérennité. On appelle cela le privilège de redressement.
À savoir
À compter du jugement d’ouverture de la procédure de redressement judiciaire, les créanciers ont 2 mois pour effectuer leur déclaration de créances. Les sûretés consenties par l’entreprise sur ces créances doivent également être déclarées. Cette déclaration de créance précise la nature de la sûreté et son assiette.
Constitution de classes de parties affectées
Certaines entreprises ont l’obligation de constituer des classes de parties affectées lorsqu’elles se trouvent dans l’une des situations suivantes :
Les créanciers sont alors regroupés en fonction de leur créance : par exemple, les créanciers fiscaux, les créanciers munis de sûretés: Mécanisme qui sert à garantir le règlement d’une créance (dette, emprunt bancaire, etc.) en cas d’insolvabilité du débiteur. Il existe 2 types de sûretés : les sûretés réelles lorsque la garantie repose sur un bien (hypothèque, nantissement, gage) et les sûretés personnelles lorsqu’un tiers se porte garant (cautionnement).
Les entreprises qui ne sont pas soumises à cette obligation peuvent quand même demander au juge-commissaire l’autorisation de constituer les créanciers en classes de parties affectées.
Situation des contrats en cours
L’activité de la socité se poursuit pendant la période d’observation avec l’assistance de l’administrateur judiciaire qui peut être chargé de surveiller la gestion de l’entreprise ou de co-gérer l’entreprise avec le dirigeant.
Le chef d’entreprise continue d’exercer sur le patrimoine de l’entreprise les actes de disposition et d’administration qui ne sont pas réservés à l’administrateur judiciaire.
L’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire n’entraîne pas la fin des contrats en cours. C’est l’administrateur judiciaire qui détermine les contrats dont l’exécution est maintenue et ceux qui doivent cesser :
À noter
Pour les procédures ouvertes depuis le 1
À la fin de la période d’observation, le tribunal prend l’une des décisions suivantes :
Clôture du redressement judiciaire
Lorsque la société a les sommes suffisantes pour payer ses créanciers, le tribunal ordonne la clôture du redressement judiciaire. Cette situation est très rare en pratique.
Mise en place d’un plan de continuation (ou plan de redressement judiciaire)
Lorsqu’il existe des possibilités sérieuses de redressement de l’entreprise, le tribunal met en place un plan de continuation (ou plan de redressement judiciaire) mettant fin à la période d’observation. Ce plan est destiné à permettre la poursuite de l’activité de l’entreprise, le maintien de l’emploi et le paiement du passif.
Après avoir entendu les dirigeants de l’entreprise, l’administrateur, le mandataire judiciaire et les représentants du personnel, le tribunal arrête un plan de continuation de l’activité. Ce plan est établi pour une durée qui ne peut excéder 10 ans.
De plus, pour toute la durée du plan, le tribunal nomme un administrateur ou un mandataire chargé de veiller à la bonne exécution du plan. Sur demande du ministère public, il peut décider du remplacement d’un ou plusieurs dirigeants de la société.
Le plan de redressement peut prévoir des licenciements nécessaires à la survie de l’entreprise. Lorsqu’un plan de sauvegarde de l’emploi doit être élaboré, l’administrateur met en œuvre la procédure prévue dans le code du travail dans le délai d’un mois après le jugement.
Le plan peut également prévoir l’arrêt ou la cession d’une ou de plusieurs activités.
À noter
lorsque l’entreprise en redressement judiciaire ne peut plus effectuer le versement des salaires dus à ses salariés, celui-ci est effectué par l’assurance en garantie des salaires (AGS).
Prononcé de la liquidation judiciaire
Lorsque le redressement paraît impossible, le tribunal prononce la liquidation judiciaire.
Code de commerce : articles L622-3 à L622-9 (à l’exception de l’article L. 622-6-1)
Dispositions de la procédure de sauvegarde applicables au redressement judiciaire
Code de commerce : articles L622-13 à L622-33
Effets de l’ouverture du redressement judiciaire
Code de commerce : articles L626-29 à L626-34
Classes de parties affectées
Code de commerce : article R.626-52
Seuils pour les classes de parties affectées
Code de commerce : articles L631-1 à L631-22
Ouverture et déroulement du redressement judiciaire
Code de commerce : articles R631-1 à R631-43
Ouverture et déroulement du redressement judiciaire (partie règlementaire)
Procédure de traitement de sortie de crise
Entreprises en difficulté
Redressement judiciaire de l’entrepreneur individuel et du micro-entrepreneur
Entreprises en difficulté
Entreprises en difficulté
Déclaration de cessation des paiements (dépôt de bilan)
Entreprises en difficulté
Liquidation judiciaire d’une société
Étapes de vie