Le conciliateur de justice est un tiers neutre, qui guide les parties dans leur recherche d’accord amiable.
Il propose une solution au litige.
Il convoque les parties à venir sur le lieu où il exerce sa mission.
II a un pouvoir d’enquête qui lui permet de se rendre sur les lieux et entendre toute personne utile à la conciliation, avec l’accord de celle-ci.
En cas de conciliation, même partielle, un constat d’accord est signé par les parties et le conciliateur de justice.
Un exemplaire est remis à chaque partie et envoyé au greffe du tribunal judiciaire compétent.
Les parties peuvent demander au juge de valider le constat d’accord en le saisissant par une requête écrite.
Le médiateur est un tiers neutre qui aide les parties à trouver elles-mêmes une solution à l’amiable.
Il est choisi par les parties.
Le médiateur ne dispose pas de pouvoirs d’enquête.
Il peut entendre toute personne utile à la médiation, avec l’accord des parties.
Le médiateur peut recevoir les parties ensemble ou séparément.
Elles peuvent se faire assister par un avocat si elles le souhaitent.
S’il n’y a pas d’accord amiable, les parties peuvent saisir le juge. Les constatations et déclarations recueillies par le médiateur ne peuvent pas être produites au cours de la procédure sauf accord des parties, ni dans toute autre instance.
Il existe différents médiateurs.
Le médiateur civil permet de trouver une solution pour des litiges civils de la vie quotidienne comme les conflits de voisinage, les impayés de loyer…
Pour certains litiges, les médiateurs sont plus spécialisés comme :
La procédure participative se définit comme la rédaction d’une convention, par laquelle les parties et leurs avocats s’engagent à trouver une solution amiable à leur litige.
Cette convention est conclue pour une durée déterminée pendant laquelle les parties ne peuvent pas saisir le juge.
La convention comprend les engagements des parties et les garanties réciproques. Elle permet de fixer les conditions de la négociation (délais, échange des pièces, objet du litige).
En cas d’accord, le juge doit homologuer la convention et garantir sa bonne exécution. Il peut statuer sans entendre les parties.
Une fois homologuée, la convention a force exécutoire et permet l’exécution forcée.
En cas de désaccord, le juge peut être saisi par l’une des parties ou par requête conjointe pour trancher le litige.
Les parties sont alors dispensées de conciliation ou de médiation préalable.